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General data
Rome fut presque perpétuellement en guerre aux abords de ces fleuves, et donc en Gaule. Les diverses peuplades gauloises se sont très vite romanisées, et par la suite christianisées. Des communautés comme celle de Lyon seront victimes de larges persécutions dès les années 160. Dans les périodes troublées du milieu du 3ème siècle, la Gaule se détachera même de l’Empire pour fonder un empire gaulois qui disparaîtra finalement sous Aurélien, vers 270. A la fin de l’Empire, les tribus germaniques qui peuplent l’espace de l’actuelle Allemagne vont déferler par vagues sur l’Ouest de l’Europe à la fin de l’Empire romain, fondant des royaumes (Ostrogoth, Wisigoth, Vandale, Franc). Minoritaires dans ces royaumes, les envahisseurs vont se fondre dans les populations locales, et surtout se christianiser. Le roi franc mérovingien Clovis se convertit, et choisit le christianisme orthodoxe catholique, par opposition aux autres peuples qui adoptent une version, à vrai dire abâtardie, de l’arianisme. L’expansion de l’islam va emporter Vandales et Wisigoths, et les Francs se retrouvent la seule grande puissance d’Occident. Le gouvernement des Mérovingiens est une période souvent obscure, mais nous laisse de magnifiques trésors artistiques. Les rois Carolingiens (à partir de 751) bâtissent un immense empire, dont l’apogée se situe avec Charlemagne (771-814), couronné empereur d’Occident en 800, un peu contre son gré semble t’il (cela en faisait l’obligé du Pape). A sa mort, le partage entre ses fils conduit à une séparation définitive entre une Francie occidentale (grosso modo la France), et orientale (l’est du Rhin). Le royaume Carolingien va peu à peu se dissoudre. Hugues Capet, élu roi, établit la monarchie héréditaire : le royaume de France est né. La féodalité fait que, au 12ème siècle, le domaine royal proprement dit est très réduit. Le roi normand d’Angleterre, Henri Plantagenêt, détient de l’héritage normand et de son mariage avec Aliénor d’Aquitaine des fiefs couvrant, comme vassal théorique, la moitié ouest de la France. Philippe Auguste, au 13ème, Philippe le Bel au siècle suivant, vont donner une extension au domaine royal bien proche de la France actuelle : en 1328, les fiefs anglais sont réduits à la Guyenne. Le Dauphiné se place sous la protection du roi de France en 1349 et lui vend ses possessions. Mais la succession de Charles IV en 1328 a ouvert une crise majeure. Les Français ont écarté le roi d’Angleterre Edouard III, son petit-fils par sa mère (en inventant la loi prétendue salique), au profit de son cousin Philippe (VI) de Valois. Ainsi commence la guerre de cent ans. (1340-1453). Edouard III rencontre de grands succès, dont Crécy en 1346 ; Jean II le Bon est fait prisonnier en 1356 à Poitiers : pour le libérer, on crée le Franc ! Charles V et Du Guesclin redressent la situation vers 1375. Le règne de Charles VI, devenu fou, se révèle catastrophique. Allié du duc de Bourgogne Philippe le Hardi, Henri V, vainqueur à Azincourt en 1415, est presque maître de la France, dont il s’est proclamé roi. Mais Jeanne d’Arc permet au dauphin Charles (Charles VII) de retourner la situation par la prise d’Orléans en 1429. En 1453, les Anglais n’ont plus que Calais et la guerre prend fin. Le règne de Louis XI, marqué par la lutte contre Charles le Téméraire, permet de reconstituer un état proche de celui de Philippe le Bel. Le règne de Charles VIII voit débuter deux constantes de la politique française pour les siècles suivants : les conflits avec les Habsbourg (héritiers des ducs de Bourgogne), et l’intérêt pour l’Italie (à cause des droits sur Naples issus de Charles d’Anjou). L’extension majeure du royaume est la Bretagne, par le mariage de la duchesse Anne avec Charles VIII, puis Louis XII. L’union devient définitive sous leur successeur François 1er. Les guerres de religion sont une période noire de notre histoire. Henri IV, pour accéder au trône sans héritier à la mort de Henri III, pacifie le royaume en abjurant le protestantisme et ensuite par l’Edit de Nantes en 1598. Ce choix, à l’opposé du « cujus regio, ejus religio » (la religion de l’état est celle du Prince), de nombreux états (en particulier allemands) est celui de la tolérance. Mais en 1685, son petit-fils Louis XIV y mettra fin. La France a alors presque sa physionomie actuelle. Louis XIV va mener pendant 30 ans des guerres contre les Habsbourg, la Hollande, l’Angleterre. Les acquisitions sont limitées, mais comportent la Franche-Comté et une partie de l’Alsace, et au nord, l’Artois, une portion de la Flandre maritime. Sous Louis XV, c’est la Lorraine qui revient à la France à la mort de son beau-père Stanislas Lesczynski en 1766. Deux ans plus tard, Gênes cède la Corse à la France. Les guerres de Louis XV n’ont pas servi à grand-chose, et ont été perçues comme ayant pour but essentiel de donner un trône à la seule de ses filles mariée, Elisabeth, qui finalement devra se contenter du modeste duché de Parme. Tous ces sacrifices inutiles lui vaudront une grande impopularité, et l’alliance avec les Habsbourg est totalement rejetée par le peuple. Le règne de Louis XVI semble plus paisible, mais la révolte enfle, que Versailles ignore. La monarchie est emportée par la Révolution dès 1789. La période napoléonienne, même si elle est brève, laisse d’importantes traces en Europe. En particulier, beaucoup de nationalismes naissent ou renaissent : en Allemagne, Pologne, Slovénie, Illyrie (partie de la Croatie), Italie. Egalement dans les pays de l’empire ottoman, Grèce en particulier. La France de la Restauration et de Louis-Philippe est la même territorialement que celle de Louis XVI. Napoléon III permet la réalisation de nationalismes européens : en Italie avant tout (la France y gagne Nice et la Savoie), et aussi en Roumanie. Mais le fiasco du Mexique et la guerre de 1870 lui coûtent son trône, et privent la France de l’Alsace et des départements mosellans. Sous la Troisième République, la France réalise l’Entente Cordiale avec l’Angleterre le 8 avril 1904, une révolution extraordinaire dans notre histoire. La France est précipitée dans la Première Guerre Mondiale par le jeu des alliances. Sensée durer quelques mois, ce sera une épouvantable période de 4 ans. Victorieuse, la France récupère les territoires perdus en 1871. La Sarre, revendiquée par la France, reçoit un statut spécial et choisira finalement l’Allemagne par référendum en 1935. Vaincue par l’Allemagne hitlérienne en 1940, la France est coupée en deux. Le régime de Vichy du Maréchal Pétain collabore avec l’occupant. L’Alsace-Lorraine est à nouveau annexée. De Gaulle, réfugié à Londres, mène la Résistance. La roue tourne lorsque l’Allemagne est mise en échec en URSS, en Afrique du Nord, en Italie en 1943. La victoire redonne à la France son visage actuel, et la revendication sur la Sarre connaîtra la même résolution en 1957 (la Sarre, 10ème Land allemand).On ne reviendra pas sur l’histoire de la construction européenne, traitée dans les pages consacrées à l’histoire de l’euro. Soulignons cependant le rôle des visionnaires, Jean Monnet et Robert Schumann.L’aventure coloniale de la France doit être résumée. Les possessions d’Afrique ont acquis leur indépendance, de manière pacifique (Afrique de l’Ouest, Tunisie, Maroc), ou douloureuse (Algérie). Les possessions asiatiques se sont libérées par une guerre terrible. Restent aujourd’hui : - les DOM (Réunion, Guyane, Guadeloupe, Martinique) qui ont l’Euro comme monnaie
- l’alsacien, qui est une langue germanique Donc une grande richesse de parlers. France and the Euro France qualified itself without too many difficulties in 1999 for introducing the Euro at January 1, 2002; it started besides to strike its coins as from the year 1999.
Didn’t France have other designs to propose, starting with the founders of Europe, Jean Monet and Robert Schumann; no famous writer? Nor famous composer? Nor famous painter? Nor either monuments? In this sense, the Austrian coins are a beautiful example of what would have been possible, instead of that, France limited itself to its good old sower and its national Marianne (representing the Republic). To make its case worse, the Mint of Paris prefers to produce considerable quantities of non-circulating coins, whose interest is debatable. The French Euro coins have as national sides: - 1, 2 and 5 cent: The Republic (Marianne)
€2 commemorative coins France waited until 2007 or was rather forced, like the 12 other countries, to issue its first commemorative coin, for the 50th anniversary of the signature of the Treaty of Rome!
Contact E-mail : pays@amisdeleuro.org Links - The website of the Mint of Paris: http://www.monnaiedeparis.fr/ (particularly interesting the subject about the factory of Pessac and the manufacturing of the euros) |