France



General data
  • ID card
Area: 675,417 km² (from which 549,000 in Metropolitan France)
Population: 64.1 millions  (from which 61.5 in Metropolitan France)
Density: 94 inhab./km² (112 in Metropolitan France)
Capital: Paris
Language: French, regional dialects
Origin: French
Religion: Catholic, Muslim, Protestant
GNP per capita: € 40,232 (9th rank)
Reproduction rate: NK
Life expectansy: 78 years
Currency: Euro
  • Histoire : la France dans l'Europe (to be translated)
Si César avait conquis – non sans mal – la Gaule, Auguste avait ensuite fixé comme frontières naturelles de son Empire le Rhin et le Danube.
Rome fut presque perpétuellement en guerre aux abords de ces fleuves, et donc en Gaule.
Les diverses peuplades gauloises se sont très vite romanisées, et par la suite christianisées.
Des communautés comme celle de Lyon seront victimes de larges persécutions dès les années 160.
Dans les périodes troublées du milieu du 3ème siècle, la Gaule se détachera même de l’Empire pour fonder un empire gaulois qui disparaîtra finalement sous Aurélien, vers 270.
A la fin de l’Empire, les tribus germaniques qui peuplent l’espace de l’actuelle Allemagne vont déferler par vagues sur l’Ouest de l’Europe à la fin de l’Empire romain, fondant des royaumes (Ostrogoth, Wisigoth, Vandale, Franc). Minoritaires dans ces royaumes, les envahisseurs vont se fondre dans les populations locales, et surtout se christianiser.
Le roi franc mérovingien Clovis se convertit, et choisit le christianisme orthodoxe catholique, par opposition aux autres peuples qui adoptent une version, à vrai dire abâtardie, de l’arianisme.
L’expansion de l’islam va emporter Vandales et Wisigoths, et les Francs se retrouvent la seule grande puissance d’Occident.
Le gouvernement des Mérovingiens est une période souvent obscure, mais nous laisse de magnifiques trésors artistiques.
Les rois Carolingiens (à partir de 751) bâtissent un immense empire, dont l’apogée se situe avec Charlemagne (771-814), couronné empereur d’Occident en 800, un peu contre son gré semble t’il (cela en faisait l’obligé du Pape).
A sa mort, le partage entre ses fils conduit à une séparation définitive entre une Francie occidentale (grosso modo la France), et orientale (l’est du Rhin).
Le royaume Carolingien va peu à peu se dissoudre. Hugues Capet, élu roi, établit la monarchie héréditaire : le royaume de France est né.
La féodalité fait que, au 12ème siècle, le domaine royal proprement dit est très réduit. Le roi normand d’Angleterre, Henri Plantagenêt, détient de l’héritage normand et de son mariage avec Aliénor d’Aquitaine des fiefs couvrant, comme vassal théorique, la moitié ouest de la France.
Philippe Auguste, au 13ème, Philippe le Bel au siècle suivant, vont donner une extension au domaine royal bien proche de la France actuelle : en 1328, les fiefs anglais sont réduits à la Guyenne.
Le Dauphiné se place sous la protection du roi de France en 1349 et lui vend ses possessions.
Mais la succession de Charles IV en 1328 a ouvert une crise majeure. Les Français ont écarté le roi d’Angleterre Edouard III, son petit-fils par sa mère (en inventant la loi prétendue salique), au profit de son cousin Philippe (VI) de Valois.
Ainsi commence la guerre de cent ans. (1340-1453).
Edouard III rencontre de grands succès, dont Crécy en 1346 ; Jean II le Bon est fait prisonnier en 1356 à Poitiers : pour le libérer, on crée le Franc !
Charles V et Du Guesclin redressent la situation vers 1375.
Le règne de Charles VI, devenu fou, se révèle catastrophique. Allié du duc de Bourgogne Philippe le Hardi, Henri V, vainqueur à Azincourt en 1415, est presque maître de la France, dont il s’est proclamé roi.
Mais Jeanne d’Arc permet au dauphin Charles (Charles VII) de retourner la situation par la prise d’Orléans en 1429. En 1453, les Anglais n’ont plus que Calais et la guerre prend fin.
Le règne de Louis XI, marqué par la lutte contre Charles le Téméraire, permet de reconstituer un état proche de celui de Philippe le Bel.
Le règne de Charles VIII voit débuter deux constantes de la politique française pour les siècles suivants : les conflits avec les Habsbourg (héritiers des ducs de Bourgogne), et l’intérêt pour l’Italie (à cause des droits sur Naples issus de Charles d’Anjou).
L’extension majeure du royaume est la Bretagne, par le mariage de la duchesse Anne avec Charles VIII, puis Louis XII. L’union devient définitive sous leur successeur François 1er.
 Les guerres de religion sont une période noire de notre histoire.
Henri IV, pour accéder au trône sans héritier à la mort de Henri III, pacifie le royaume en abjurant le protestantisme et ensuite par l’Edit de Nantes en 1598. Ce choix, à l’opposé du « cujus regio, ejus religio » (la religion de l’état est celle du Prince), de nombreux états (en particulier allemands) est celui de la tolérance. Mais en 1685, son petit-fils Louis XIV y mettra fin.
La France a alors presque sa physionomie actuelle.
Louis XIV va mener pendant 30 ans des guerres contre les Habsbourg, la Hollande, l’Angleterre. Les acquisitions sont limitées, mais comportent la Franche-Comté et une partie de l’Alsace, et au nord, l’Artois, une portion de la Flandre maritime.
Sous Louis XV, c’est la Lorraine qui revient à la France à la mort de son beau-père Stanislas Lesczynski en 1766. Deux ans plus tard, Gênes cède la Corse à la France.
Les guerres de Louis XV n’ont pas servi à grand-chose, et ont été perçues comme ayant pour but essentiel de donner un trône à la seule de ses filles mariée, Elisabeth, qui finalement devra se contenter du modeste duché de Parme. Tous ces sacrifices inutiles lui vaudront une grande impopularité, et l’alliance avec les Habsbourg est totalement rejetée par le peuple.
Le règne de Louis XVI semble plus paisible, mais la révolte enfle, que Versailles ignore.
La monarchie est emportée par la Révolution dès 1789.
La période napoléonienne, même si elle est brève, laisse d’importantes traces en Europe. En particulier, beaucoup de nationalismes naissent ou renaissent : en Allemagne, Pologne, Slovénie, Illyrie (partie de la Croatie), Italie. Egalement dans les pays de l’empire ottoman, Grèce en particulier.
La France de la Restauration et de Louis-Philippe est la même territorialement que celle de Louis XVI.
Napoléon III permet la réalisation de nationalismes européens : en Italie avant tout (la France y gagne Nice et la Savoie), et aussi en Roumanie. Mais le fiasco du Mexique et la guerre de 1870 lui coûtent son trône, et privent la France de l’Alsace et des départements mosellans.
Sous la Troisième République, la France réalise l’Entente Cordiale avec l’Angleterre le 8 avril 1904, une révolution extraordinaire dans notre histoire.
La France est précipitée dans la Première Guerre Mondiale par le jeu des alliances. Sensée durer quelques mois, ce sera une épouvantable période de 4 ans.
Victorieuse, la France récupère les territoires perdus en 1871. La Sarre, revendiquée par la France, reçoit un statut spécial et choisira finalement l’Allemagne par référendum en 1935.
Vaincue par l’Allemagne hitlérienne en 1940, la France est coupée en deux. Le régime de Vichy du Maréchal Pétain collabore avec l’occupant. L’Alsace-Lorraine est à nouveau annexée.
De Gaulle, réfugié à Londres, mène la Résistance.
La roue tourne lorsque l’Allemagne est mise en échec en URSS, en  Afrique du Nord, en Italie en 1943. 
La victoire redonne à la France son visage actuel, et la revendication sur la Sarre connaîtra la même résolution en 1957 (la Sarre, 10ème Land allemand).On ne reviendra pas sur l’histoire de la construction européenne, traitée dans les pages consacrées à l’histoire de l’euro. Soulignons cependant le rôle des visionnaires, Jean Monnet et Robert Schumann.L’aventure coloniale de la France doit être résumée.
Les possessions d’Afrique ont acquis leur indépendance, de manière pacifique (Afrique de l’Ouest, Tunisie, Maroc), ou douloureuse (Algérie).
Les possessions asiatiques se sont libérées par une guerre terrible.
Restent aujourd’hui :
- les DOM (Réunion, Guyane, Guadeloupe, Martinique) qui ont l’Euro comme monnaie
- les TOM (Nouvelle-Calédonie, Wallis-et-Futuna, Polynésie française), qui ont le Franc Pacifique comme devise
- les collectivités (Mayotte, Saint Pierre-et-Miquelon), qui ont l’Euro
  • Les langues françaises
En dehors du français, langue officielle, qui est une langue latine proche de l’italien, qui était le parler (langue d’Oil) du Val-de-Loire, les parlers régionaux sont parfois très vivants, par exemple :
- l’alsacien, qui est une langue germanique
- le breton, langue celtique appartenant au groupe brittonique (Pays de Galles et Cornouailles)
- le basque, dont l’origine demeure mystérieuse.

Donc une grande richesse de parlers.
Car si le français s’est imposé tôt dans l’administration (Villers-Cotterêts 1539 !) et la littérature, les parlers régionaux sont demeurés en usage jusque vers la fin du 19ème siècle.




France and the Euro

France qualified itself without too many difficulties in 1999 for introducing the Euro at January 1, 2002; it started besides to strike its coins as from the year 1999.

  • The minting workshop and the mintmarks
The Mint of Paris exists since nearly 5 centuries and strikes in the factory of Pessac the circulation coins, the BU and Proof boxes, and soon the totality of its production with the non-circulating coins. All the creations of the Mint of Paris carry the cornucopia . The signatory of the coins bore since centuries the title of General Engraver. Alas, nobody any more today can meet the conditions fixed at the origin to bear this title. The signatory of the French coins thus bears nothing any more but the title of “Head of Department of engraving”. The last General Engraver was Pierre Rodier: the Euros of 1999 and 2000 bear his mark: the bee . The first “Head of Department of engraving” was Gerard Buquoy who signed with his mark “the horseshoe” the Euros of 2001 and 2002. He was replaced in 2003 by Serge Levet whose mark is a heart built with his initials. Serge Levet retired at the end of 2003 and the coins since 2004 bear the mintmark from his successor Hubert Larivière: a hunting horn with two waves and the outline of a fish , these arms figuring his name.
  • The coins
France manufactured the largest part of the coins of the series with letter (5/8) of Greece; it also strikes all the coins of Monaco like those of Malta and Luxembourg since the commemorative coin of 2007. The quantities of coins were, mainly for the four greatest values, produced in too large quantities. Nowadays, the 50 cent, €1 and €2 coins are still not struck for circulation coins, one can only find them in BU sets, and that since the year 2003. The 20 cent coins knew the same fate but over a shorter period (2003 to 2006) because since 2007, they reappear among the circulation coins. The national sides can disappoint, even if the €1 and €2 coins are aesthetically a success.
Didn’t France have other designs to propose, starting with the founders of Europe, Jean Monet and Robert Schumann; no famous writer? Nor famous composer? Nor famous painter? Nor either monuments?
In this sense, the Austrian coins are a beautiful example of what would have been possible, instead of that, France limited itself to its good old sower and its national Marianne (representing the Republic). To make its case worse, the Mint of Paris prefers to produce considerable quantities of non-circulating coins, whose interest is debatable. The French Euro coins have as national sides:
- 1, 2 and 5 cent: The Republic (Marianne)
- 10, 20 and 50 cent: the Sower
- €1 and €2: the Tree of Freedom
Since 1999
1 cent2 cent5 cent10 cent
20 cent50 cent1 euro2 euro

€2 commemorative coins

France waited until 2007 or was rather forced, like the 12 other countries, to issue its first commemorative coin, for the 50th anniversary of the signature of the Treaty of Rome!
Moreover, this issue was differed a long time after all the others (due to elections…). The first French “Treaty of Rome” coins that the collectors obtained came from abroad! The second commemorative coin issued by the Mint of Paris was, this time, a decision of its own authority. Initially, the idea was to relate to the 50th anniversary of the 5th French Republic but in the curse of April, we learned that this theme was abandoned for the benefit of that relating to the “Presidency of the European Commission”. This coin was much criticized regarding its disconcerting simplicity, moreover because it was created by the designor Philippe Starck: only the inscription “2008 French presidency of the European Union” surrounded of 12 stars.

€2 commemorative coins
2007

50th anniversary of the Treaty of Rome

(common issue of the 13 countries)

2008French Presidency of the Council of the European Union
2009

10th anniversary of EMU

(common issue of the 16 countries)

  • The banknotes
The country letter of French banknotes is the U.

Contact

E-mail : pays@amisdeleuro.org

Links

- The website of the Mint of Paris: http://www.monnaiedeparis.fr/ (particularly interesting the subject about the factory of Pessac and the manufacturing of the euros)



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Last update the 29/09/2010
by Olivier Fournier