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General data
Partie du Saint-Empire germanique, le pays voit en 1273 l’émergence des seigneurs de Habichtsburg (le Château de l’Epervier), lorsque le comte Rodolphe, au nom de Habsbourg, est élu empereur. Vainqueur d’Ottokar II de Bohême, il s’empare de l’Autriche. Les princes électeurs d’Allemagne choisissent un Habsbourg comme empereur. Lorsque Maximilien, fils de Frédéric III, épouse en 1477 Marie de Bourgogne, le destin de la dynastie bascule. Après l’apport des possessions bourguignonnes, le mariage de Philippe le Beau en fait l’héritier des rois catholiques d’Espagne. Charles Quint, le souverain d’un pays « sur lequel le soleil ne se couche jamais », laisse à son frère Ferdinand 1er en 1556 les couronnes impériales, d’Autriche et de Bohême. La monarchie des Habsbourg inclut aussi les Pays-Bas, le Milanais, Naples, la Sicile. En 1699, Eugène de Savoie, ayant brisé le siège ottoman de Vienne, récupère la Hongrie centrale. La succession de Charles VI en 1740 en faveur de sa fille Marie-Thérèse, épouse de François de Lorraine crée de fait une nouvelle dynastie – les Habsbourg-Lorraine. La guerre de Succession d’Autriche qui en résulte fera perdre à l’Autriche une partie de ses duchés italiens, mais le Traité d’Aix-la-Chapelle en 1748 consacre la nouvelle alliance avec la France, dont l’aboutissement sera le mariage, en 1770, de l’archiduchesse Marie-Antoinette avec le Dauphin Louis. L’Autriche profite des partages de la Pologne pour recevoir la Galicie dès 1772. François II, en 1804, se proclame empereur d’Autriche, tout en demeurant celui du Saint-Empire. Après les victoires de Napoléon, il renonce à ce dernier titre. Après 1815, Metternich l’Autrichien définit l’Allemagne comme une association d’états souverains présidée par l’empereur d’Autriche. La Prusse est de plus en plus réticente. Les révolutions de 1848 font éclater les contradictions. L’empereur Ferdinand est remplacé par son neveu François-Joseph. L’Autriche perd ses possessions italiennes (Lombardie et Vénétie) entre 1859 et 1866. Les conflits éclatent avec la Prusse. Bismarck va les relancer en 1866. La guerre aboutit à la défaite autrichienne de Sadowa en 1866, prélude au nouveau Reich allemand, proclamé … à Versailles en 1871. Confronté à cette grande défaite, l’Autriche réforme son propre empire : l’impératrice Elisabeth, très hungarophile, pèse de sous son poids pour imposer le « compromis austro-hongrois », la double monarchie, où chaque partie gère de façon autonome les peuples qui leur sont rattachés, c’est-à-dire côté autrichien la Galicie, la Slovénie, l’Istrie et Dalmatie, et la Bohême. Le 28 Juin 1914, l’assassinat de l’archiduc héritier François-Ferdinand précipite l’Europe dans la guerre. Après les succès initiaux, la défaite se profile. L’armistice est d’abord signé le 3 Novembre 1918 avec l’Italie. Le 11 Novembre, la république est proclamée, et l’armistice signé avec les autres Alliés, tandis que l’Empire des Habsbourg est dépecé. Le souhait des Autrichiens est de se joindre comme Land à la nouvelle république allemande (l’Anschluss, sans la connotation ultérieure). Le Président Wilson, en violation surprenante du principe des nationalités, et du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, le refuse. Ceci va créer une immense frustration, aussi bien en Autriche qu’en Allemagne. Les idées nationales-socialistes gagnent du terrain dans l’après-guerre. Le vrai Anschluss de 1938 sera donc bien accueilli en Autriche. La participation aux horreurs nazies sera importante. On se souvient du scandale de la révélation du passé nazi de Kurt Waldheim. Après la seconde guerre mondiale, l’Autriche est mise sous tutelle des vainqueurs. Mais le communisme n’y est pas imposé. En 1955, le Traité d’Etat redonne la souveraineté à l’Autriche, avec un statut de neutralité, mais toujours dans un contexte de démocratie de type occidental. A la chute du communisme, l’Autriche est candidate à l’adhésion CEE. L’Autriche devient membre de la CEE en 1995.
L’allemand est une langue indo-européenne du groupe germanique (qui comprend aussi l’anglais). On distingue en général le haut-allemand parlé au nord de l'Allemagne du bas-allemand parlé aussi en Autriche. Austria and the Euro The country did not have any problem to qualify and introduce the euro at January 1, 2002.
Old traditional workshop in Vienna, Minting of Austria produces for a long time with work of art the silver series of Austrian commemorative coins, initially with the 25 schillings coins, then with the 50, 100, 500 schillings silver coins and the 200, 500, 1000 and 2000 schillings gold coins. The new issues in euro take again the same structure with the €5, €10 and €20 silver commemorative coins and with the €50 and €100 gold commemorative coins. The standard Euro series are characterized, as for Greece, by the presence of the facial value on the two sides of the coins and by a small distinctive sign the Austrian flag, the red colour being represented by small vertical striations. No clear inscription of the name of the country, nor even of its abbreviation, but also the repetition of the facial value, Austria thus doesn’t respects the instructions of the European Commission appearing in Official Journal of the European Commission n°2009/23/CE. The minting’s quality is perfect and true FDC coins can be found.
Marvellous flowers: - 1 cent: the gentianSuperb coins dedicated to architecture: - 10 cent: the St Stephen's cathedral of Vienna (Gothic)Homage to its celebrities: - €1: its most famous composer, Mozart
Austria issues a very important number of non circulating coins.
The country letter of the Austrian banknotes is the N. Contact E-mail: pays@amisdeleuro.org Links - Mint of Austria: http://www.austrian-mint.com/ |